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Questions - réponses

  • Comment sensibiliser des agriculteur.ice.s peu proches du bio ?
    Il existe de nombreux déterminants aux décisions de changement. Alors que les freins structurels peuvent être significatifs (outils, bâtiments, débouchés, rentabilité, formations…), ce sont fréquemment les freins socio-psychologiques qui sont les plus importants à appréhender. Des actions sont déjà mises en place pour diffuser les connaissances, accompagner les changements technico-économiques, organiser les filières pour sécuriser les débouchés, même si elles méritent être renforcées, en s'adaptant aux besoins et enjeux locaux. Le volet "psycho-sociologique" est souvent peu abordé. Vous trouverez à ce titre des informations intéressantes sur des outils permettant de mieux appréhender cet aspect : https://territoiresbio.fr/favoriser-les-conversions-en-bio/la-sociologie-au-service-du-changement-en-agriculture/ Par ailleurs, un certains nombre de nos actions (ex : désherbage alterné du maïs, plateformes de démonstration de matériel) sont vraiment réfléchies pour toucher des personnes qui ne se sont pas forcément posé la question sur une évolution de système, mais qui s'intéresse à la technique, au matériel... Cette approche très technique est une porte d'entrée non engageante vers la Bio. Le plus important reste cependant le dialogue et les élus ont un rôle a jouer très important dans ce sens. Ce dialogue peut se faire autour d'un projet de la commune (exemple de la commune qui a planter des haies et rencontrer l'ensemble des agris) ; Il peut se faire individuellement, en allant par exemple rencontrer les agris concerné par une transmission de ferme dans les 5 à 6 ans par exemple ; Il peut se faire en collectif, en invitant tous les agriculteurs de la commune pour leur présenter les projets en matière de cantine bio ou autre et en invitant Agrobio35 à la rencontre pour animer les échanges et/ou répondre aux interrogations et craintes sur la bio.
  • Comment accompagner des agriculteur.ice.s qui ressentent une pression sociale qui les retient de passer en bio ?
    Une des solutions pertinentes généralement est la mise en relation avec des agriculteurs étant au même niveau de réflexion sur le passage en bio. Ainsi, ils se rendent compte qu'ils sont plusieurs à se poser les mêmes questions, qu'ils rencontrent les mêmes freins et partagent les mêmes craintes. Avancer en collectif dans le changement de pratiques et de systèmes peut être un vrai stimulant et un cadre rassurant pour évoluer. La rencontre avec des personnes ayant franchit le pas vers l'agriculture biologique peut également rassurer et faire prendre conscience de la faisabilité des choses. L'organisaton de portes ouvertes sur des fermes bio permet de répondre à cela, mais nous transmettons également à titre individuel des contacts de voisins dont les évolutions de systèmes engagés pourraient être de nature à faire écho aux porteurs de projet à la conversion, inquiets du regard que les autres pourraient porter sur leur choix de passage en AB.
  • Dans le cadre des mandats au sein des syndicats de Bassin Versant (BV), comment peut-on améliorer l'offre d'actions ?"
    Tout d'abord, il faut se renseigner sur le système de gouvernance du syndicat de BV (tous ne fonctionnent pas pareil), pour pouvoir participer et orienter les décisions prises dans les instances. Vous pouvez aussi vous renseigner sur les actions agricoles déjà mises en place, pour cela ne pas hésitez à contacter l'animatrice agricole du Bassin Versant. Il faut aussi savoir où en est le BV de l'avancement du contrat territorial (il est revu tout les 3 ans) pour agir au bon moment de la révision.
  • Quelles sont les actions à destination des publics scolaires ?
    Nous intervenons aujourd'hui à plusieurs niveaux auprès des publics scolaires : Interventions auprès des lycées agricoles sur des modules techniques : les bases de la bio et le cahier des charges, la production lait en bio, les résultats technico-économique en lait bio, la gestion de l'alimentation des ruminants bio, la gestion du paturage et de l'herbe, la gestion des cultures bio et le désherbage mécanique, les études de conversion, la bio pourra-t-elle nourrir le monde ? Intervention auprès de différents public scolaires pour sensibiliser aux questions du lien entre agriculturealimentation et impacts écologiques. Organisation de portes ouvertes sur des fermes bio à destination des élèves de l'enseignement agricole et participation à des plateformes de démonstration de matériel. Contacts pour des visites de ferme ou étude de conversion. Contacts pour maître de stage Liens avec l'école d'agronomie de Rennes, notamment par le biais de projet de groupes auxquelles nous confions des missions en lien avec la Bio (exemple : alternative à l'utilisation de la paille conventionnelle en élevage bio). Pour en savoir plus, contacter David Roy : d.roy@agrobio-bretagne.org
  • Peut-on convertir un verger en bio sans être agriculteur.ice ? (question posée par trois collectivités)
    Pas besoin d’être agriculteur pour engager des surfaces en bio : collectivités, ESAT… Il faut effectivement, comme l’a fait Henri Pierre Rouault, contacter les organismes certificateurs. Nous n’avons pas connaissance de collectivités ayant certifié des vergers en bio en Ille-et-Vilaine mais nous allons poser la question aux réseaux des chargés de mission Territoire du réseau FNAB en France. Par contre, Cesson-Sévigné aurait déjà certifié (à vérifier) des surfaces enherbées en bio.
  • Quelles recommandations pour une implantation de vergers et poules pondeuses (ou poulets de chair) en plein air ?
    Vous trouverez des informations relatives à ce sujet via les liens ci-dessous : Plusieurs ressources (documents techniques, supports pédagogiques, articles, vidéos…) sur les parcours arborés des volailles issu d'un programme de recherche national (projet CASDAR Parcours Volailles 2011-2014) : https://parcoursvolailles.fr/ Le guide en version PDF est également disponible ici : http://www.produire-bio.fr/wp-content/uploads/2017/06/CASDAR_Parcours-Volailles_GUIDE-TECHNIQUE.pdf Exemple et retour d'expérience d'élevage de poulets de chair sous vergers de pommiers et pêchers : https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/lelevage-de-poulets-de-chair-sous-pommiers-et-pechers/
  • La localisation des exploitations AB est-elle précisée dans les cartographies que vous proposez ?
    Non, pour le moment seules les parcelles sont repérées et colorées mais elles ne sont pas rattachées à une exploitation.
  • Quelle méthodologie pour calculer l'ensemble des indicateurs de PARCEL ?
    Une description détaillé de la méthodologie de calcul est disponible dans le menu général du site www.parcel-app.org . PARCEL estime des ordres de grandeur mais ne prétend pas calculer des valeurs réelles. Il a pour objectif de fournir des estimations ayant un niveau de précision suffisant pour permettre des comparaisons, susciter des questionnements et animer des débats sur le thème de l’alimentation durable dans les territoires. Il est complémentaire de travaux d’analyse plus poussés qui visent à construire des scénarios prospectifs plus détaillés. Les calculs de surfaces et d’emplois reposent sur les bases de données publiques qui fournissent des statistiques à différentes échelles (nationale, régionale, départementale...), et non sur des extrapolations à partir de références techniques (de fermes agricoles, de produits consommés...). L’estimation des impacts écologiques se base sur les méta-études et les bases de données les plus récentes publiées au niveau français et international. Elles permettent d’évaluer les principales conséquences sur l’environnement liées à la conversion en bio de la production agricole et à la baisse de consommation de produits animaux.
  • L'outil PARCEL prend-t-il en compte les particularité pédo-climatiques ?
    Les particularités pédo-climatiques vont principalement jouer sur le rendement pris en compte pour convertir les besoins en produits alimentaires en surfaces. Les rendements pris en compte sont ceux renseigner dans les bases de données de la statistique agricole. Pour certaines productions, ils seront à l'échelle départementale, mais pour d'autres, les spécificité de localités de production font que nous n'aurons pas de références de rendement en Ille-et-Vilaine, ni même en Bretagne parfois. Ce peut être le cas pour les fruits à noyau par exemple. Autrement dit, si nous souhaitons relocaliser 100% de notre alimentation en bio en ille-et-Vilaine, les surfaces nécessaire en fruits à noyaux seront calculées sur la base des rendements moyens nationaux (principalement alimentés par les références du sud de la France).
  • Est-ce que les format Shapefiles sont accessibles pour d'autres bénéficiaires que les Bassins Versants et les EPCI ?
    Les structures publiques et administrations peuvent avoir accès aux données format Shapefile, GeoPackage ou GeoJSON, en remplissant une demande sur la site https://cartobio.org
  • Quel est le positionnement des grosses structures de restauration collective type Sodexo vis à vis de la loi EGALIM ? Les résultats sont peu probants dans les lycées agricoles qui sont les premières vitrines.
    Depuis quelques années, les grosses structures (Sociétés de Restauration) s’organisent pour aller vers des achats « qualité », et de plus en plus depuis que la loi EGALIM est dans les tuyaux. Par contre, elles vont avoir tendance à s’orienter vers les offres dans les catalogues d’achat des grossistes avec lesquels elles travaillent déjà. Cela amène à des achats en bio « peu » local et peu de remise en question des pratiques. Nos réseaux ont accompagné depuis longtemps des collectivités qui travaillent en gestion concédées. Il faut noter qu’ils sembleraient que cela dépend aussi énormément des acheteurs de chaque cuisine puis des responsables achats territoriaux et/ou nationaux dans un second temps. Certaines SRC (Société de Restauration Collective) s’ouvrent aussi aux achats bio ET locaux et recrutent des responsables d’achats locaux, capable de repérer les fournisseurs de produits bio et locaux (producteurs en direct ou plateforme type MangerBio35). D’ailleurs Mangerbio35 travaille déjà avec plusieurs sociétés de restauration : Elior, Sodexo, Api, Convivio. Pour s'assurer d'une prise en compte de ces enjeux par le prestataire, il faut que le pouvoir adjucateur travaille en amont son cahier des charges afin de proposer un appel d'offre cohérent avec ses enjeux économiques et la réalité du territoire. La requête est à inscrire dans le règlement de consultation (RC) via des critères d'attribution adaptés et dans le cahier des clauses techniques particulières (CCTP). Il devra être demandé au candidat d'être précis dans son mémoire technique (liste de fournisseurs par exemple). Demander, dans cadre de son marché public, un approvisionnement en produits bio locaux ne constitue pas une entrave à la liberté d’accès à la commande publique puisque toute société de restauration collective est capable de contractualiser, via un contrat de droit privé, avec les acteurs bio locaux.
  • Comment mesurer et réduire le gaspillage alimentaire ?
    Source d'économies importantes, il est possible de réaliser des pesées sur le gaspillage à différents niveaux : en cuisine et une fois le repas terminé. Les principales actions de lutte contre le gaspillage alimentaire se concentrent sur la réduction des déchets en amont (portions adaptées) mais il est également possible de travailler sur la réutilisation des excédents le lendemain dans la limite du respect des règles sanitaire (respect de la chaine du froid par exemple). Les outils Opitgede de l'ADEME sont disponibles pour aborder cette démarche : https://www.optigede.ademe.fr/alimentation-durable-restauration-collective-outils-pratiques
  • Avez-vous des outils de suivi de la part de produits bio, de qualité et locaux ou proposez-vous des accompagnements auprès des chefs de cuisine ?"
    Nous proposons un accompagnement global intégrant un outil de suivi, la mise en place d'un plan d'action et l'accompagnement dans la réalisation de celui-ci. L'outil que nous proposons permet d'obtenir les pourcentages de produits de qualité et durable et également la localité de ceux-ci. Vous pouvez également créer un fichier Excel simplifié pour suivre ces pourcentages généraux.
  • Comment amener notre cuisinier à préparer des plats végétariens plutôt que d'acheter des produits transformés végétariens ?
    Vous pouvez l’accompagner en lui donnant la possibilité de se former. Des formations sont disponibles via le CNFPT, nous pouvons également organiser des formations avec nos partenaires (par exemple avec le Collectif les pieds dans le plat). Elles permettent d'apprendre à cuisiner de nouveaux produits type légumineuses, en entrée, plat ou dessert. Il existe aussi des ressources de recettes végétariennes adaptées à la restauration collective : - sur le logiciel de cuisine en restauration collective EMAPP - https://agriculture.gouv.fr/restauration-scolaire-tout-savoir-sur-le-menu-vegetarien-hebdomadair - https://www.restauration-collective.com/wp-content/uploads/sites/6/2020/09/2007_guidevege_bro_compressed.pdf
  • Comment sensibiliser les jeunes enfants aux produits biologiques Ã  la cantine ?
    Il est vraiment intéressant d'aborder le sujet d'un restauration collective bio et locale de façon globale. L'intégration d'aliments bio dans les menus doit être accompagnée d’une communication à plusieurs niveaux et dans le temps (ex : pourquoi mon fromage blanc bio et local peut changer de couleur avec la saison ?), de temps de sensibilisation en classe ou sur le restaurant scolaire (ex : présentation des protéines végétales et leurs intérêts, présentation de la particularité des fermes bio). L'équipe en charge du service a également un rôle majeur à jouer. Est-elle au courant des enjeux de la démarche ? Sait-elle comment sont préparés les repas ? Comment les repas sont-ils présentés et valorisés auprès des convives ?
  • Financement : quelles communes sont éligibles au plan de relance ?
    Les communes concernées doivent percevoir la fraction cible de la dotation de solidarité rurale en 2020. Toutes les informations sont disponibles ici : https://www.asp-public.fr/soutien-de-certaines-cantines-scolaires
  • Qualité : liaison chaude ou froide ?
    La liaison chaude semble généralement la plus qualitative car la liaison froide demande une remise en température. Si les barèmes temps / températures ne sont pas bien fixés ou respectés, les aliments peuvent sembler surcuits et secs. Cependant, ce sont principalement la qualité initiale des ingrédients et la maîtrise de l'équipe de cuisine qui déterminent la qualité gustative d'un repas. Enfin, l'idéal reste tout de même d’avoir une cuisine sur place pour favoriser des échanges entre le cuisinier et les convives.
  • Quelles formations pour les personnels de service ?
    Nous organisons ce type de formation sur demande.
  • Des exemples de cahier des charges en gestion concédée ?
    Nous proposons ce type de prestations sur demande. En exemple, voici le CCTP partagé par la commune d'Evran : https://partage.agrobio-bretagne.org/index.php/s/HJedLRBXi58pmBE
  • Est-il possible d'avoir des repas végétariens, semi-alternatifs et de réduire les grammages de viandes en respectant le GEMRCN ?"
    Le GRCN (Groupe de Restauration Collective et Nutrition - ancien GEMRCN) publie des recommandations nutritionnelles. Suite à la loi Egalim et l'imposition d'un repas végétarien par semaine, un complément à été apporté et validé par le CNRC (Conseil National de la Restauration Collective) abordant la question des fréquences des plats protidiques. Vous trouverez les fréquences CONSEILLEES en page 11de ce document : file:///C:/Users/HP/AppData/Local/Temp/2007_guidevege_bro.pdf L'élaboration de repas semi-alternatifs (Mix de proteines végétales et animales) entrent dans la dernière catégorie « Repas avec une préparation à base de viande, de poisson ou d'oeuf contenant moins de 70% de ces produits » Les grammages, eux, sont également des grammages CONSEILLEES comme vous pouvez le trouver en page 7 de ce document : https://partage.agrobio-bretagne.org/index.php/s/5gy6Cri4tM7jCsF#pdfviewer « Les grammages correspondent à des portions moyennes d'aliments (poids nets) qui permettent d'assurer la couverture des besoins nutritionels des convives mais aussi sur un plan pratique à aider les acheteurs dans la passation des commandes. Ils doivent donc être lus comme des repères. Les grammages préprares et servis doivent être adaptés à l'appétit des convives. » Généralement, c'est une marge de -10% qui est appliquée.
  • Concernant les profils de la méthode OPAAL, est-ce que le profil "meneur" peut aussi être moteur pour entrainer les autres et du coup est-ce qu'il ne faut pas les cibler en priorité ?"
    Les profils "meneurs" peuvent effectivement servir d'exemple auprès des profils "conciliants". Le choix peut être fait de les cibler pour "emmener" les autres. Cependant, pour agir auprès des conciliants, il faudrait aussi développer d'autres actions.
  • Concernant les profils psycho-sociologiques, existe t-il des profils pour qui la mise en changement sera plus difficile ou s'agit-il juste d'activer les bons leviers en correspondance avec les attentes de chaque profil ?"
    Nous insistons sur le fait que tous les agriculteurs sont suceptibles aller vers la bio, il n'y a pas de profils rédhibitoires. Au fil des années et de nos expériences dans l'accompagnement des agriculteurs, nous avons vu des agriculteurs connus pour rejeter la bio, y passer du jour au lendemain. De même, nous avons constaté que certains agriculteurs qui semblaient très proches ou très intéressés par le mode de production biologique ne pas sauter le pas depuis de nombreuses années. Chacun peut progresser à des temporalités et suivant des chemins différents. Pour des profils plus prudents, la mise en changement n'est pas forcément plus difficile mais aura tendance à être plus conditionné par l'extérieur (conseils des prescripteurs, stratégie des opérateurs économiques), alors que les profils plus entreprenants peuvent mieux activer la mise en changement par eux-mêmes.
  • Le bio local fonctionne bien à proximité des villes, quand est-il dans les territoires plus éloignés ?"
    Historiquement, il y a plus de circuits-courts bio locaux sur le bassin rennais mais il y en a sur chaque territoire, même éloignés. Nous le constatons depuis 2-3 ans et cela s'est acéléré avec la crise sanitaire. De nouvelles initiatives fleurissent sur les territoires excentrés du bassin rennais : création d'activité de vente à la ferme, collectifs de producteurs qui veulent monter un point de vente collectif, système de paniers. La demande en produits bio locaux est en augmentation dans les zones rurales également.
  • Comment amener les agriculteurs à accepter une rencontre avec un technicien Agrobio sans leur donner une impression d’ingérence ? En réunion publique ?
    L'invitation à une rencontre entre les élu-e-s et les agriculteurs et agricultrice d'une commune doit avoir pour objet la présentation d'une ambition municipale et se faire sous la forme d'un échange, la rencontre doit être portée et pilotée par la commune. Agrobio35 est alors présent, pour son expertise technique et pour répondre aux questions (parfois aux affirmations) des personnes présentes. Les techniciens d'Agrobio35 sont habitués à gérer ces échanges, ils travaille autant avec des agriculteurs bio (dont la plupart sont d'anciens agriculteurs non-bio) qu'avec des agriculteurs non bio. Le dialogue se noue vite autours des questions techniques, dans le respect mutuel.
  • Comment mieux travailler sur le regroupement ou l’échange parcellaire ?
    En Ille-et-Vilaine nous avons une Chambre d'Agriculture très expérimentée et compétente sur le sujet. Il ne faut pas hésiter à les contacter. Agrobio35 pourra venir en complément sur les questions spécifiques à la bio si jamais des terres bio sont en jeu dans les échanges.
  • Qui fait quoi parmis les nombreux acteurs sur le sujet de la transition Agricole et alimentaire ?
    En Ille-et-Vilaine, les acteurs historiques de la Transition Agricole et alimentaire sont regroupés au sein du collectif InPACT (Initiative Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale). Agrobio35 fait parti de ce collectif et peut, en fonction des besoins identifiés, vous mettre en relation avec ces structures expertes partenaires. Voir la composition du collectif InPACT : file:///C:/Users/HP/AppData/Local/Temp/2020Inpact-Plaq-TerritoiresV4.pdf
  • Economiquement, est-il plus intéressant pour un agriculteur qui part en retraite, de transmettre son exploitation en conventionnel ou en bio ?"
    Il va y a voir de la concurrence pour pouvoir vendre sa fermes dans les années à venir, avec plus de vendeurs que de repreneurs. Plus la ferme sera adaptée aux enjeux climatiques et environnementaux et aux attentes des futurs repreneurs, plus elle aura d'atouts pour être reprise plutôt que de partir à l'agrandissement. Il s'avère que la bio est un atout, comme tous les autres critères qui permettent d'avoir le plus possible de valeur ajoutée sur la ferme. De même, des fermes jugées plus petites seront certainement plus facile à reprendre.
  • Est-ce qu'on peut vraiment avancer sans visibilité sur la prochaine PAC?
    Vu les montants en jeu, la nouvelle PAC est évidemment un levier majeur du changement de l'agriculture à horizon 2030. Actuellement en pleine négociation, l'évolution progressive de la PAC va vers une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. Certains syndicats agricoles agissent pour limiter cette évolution et on ne sait pas encore exactement l'influence qu'aura ce lobbying dans la déclinaison du Plan Stratégique National français. Cependant l'inflexion globale européenne semble claire et sera forcément impactante.
  • Nous ressentons une peur de la méthanisation des habitants, quelle réponse leur apporter ?"
    Les agricultrices et agriculteurs bio de notre réseau ont fait également le constat des impacts négatifs que les projets de méthanisation pouvaient engendrer sur leurs territoires. Une dizaine d'entre eux, dans le cadre de la commission "Energie-Climat" d'Agrobio35 et appuyés par les éclairages d'experts, ont travaillé à la rédaction d'une note de positionnement pour une "méthanisation soutenable". Vous trouverez ci-après des éléments pour éclairer cette question : https://partage.agrobio-bretagne.org/index.php/s/LnFKg4ciJERieRk
  • Le gel des projets de conversion bio par les laiteries n'est-il un frein pour la transition vers la bio?
    Les laiteries gèrent des volumes à un instant T sur la base de conversions de fermes en bio entamées 2 ans auparavant en essayant d'avoir une offre égale à la demande. Il y a deux ans, il y a eu un afflux concentré de conversions de fermes laitières à la bio générant un pic de l'offre en ce moment. La demande sociétale et la consommation française et européenne suivent des courbes de croissance sans à-coups donc l'équilibre de l'offre va se rétablir en quelques mois. Les fermes peuvent se préparer au passage en bio tranquillement, le temps d'avoir le feu vert de leur laiterie, lequel ne tardera pas à être donné.
  • Comment intégrer toute la chaine alimentaire dans ces changements ? (Industries laitières, distribution...)"
    C'est un vrai enjeu d'intégrer les filières dans les projets de transition agricole et alimentaire sur le territoire. Souvent ceux-ci se concentrent sur les circuits-courts alors qu'en Ille-et-Vilaine, 2/3 des fermes vendent tout ou partie de leur production en circuits-longs. L’éloignement des pouvoirs de décision des entreprises complique la tâche des collectivités qui souhaitent les mobiliser sur des enjeux territoriaux tels que la protection de l’eau ou le maintien de l’emploi. La gouvernance des multinationales est davantage actionnariale que partenariale : nouer des partenariats dans le territoire devient compliqué. Cependant, des initiatives positives existent et le réseau animé par la FNAB "Eau, Bio et Territoires" a réalisé un guide de recommandations à destination des collectivités locales pour favoriser des filières agricoles durables : https://territoiresbio.fr/developper-des-filieres-bio/comment-cooperer-avec-les-acteurs-de-lagro-alimentaire/
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